Freemasonry in France. FEYDEAU DE MARVILLE. Sentence de Police. Qui renouvelle les deffenses a toutes personnes de s’assembler, [..]

FEYDEAU DE MARVILLE, Claude-Henry. Sentence de Police. Qui renouvelle les deffenses a toutes personnes de s’assembler, ni de former aucune Association, & aux Cabaretiers, Traiteurs & autres de les recevoir chez eux ; Et condamne le nommé Leroy, Traiteur, en 3000 livres d'amende, pour avoir contrevenu ausdites deffenses.

[Paris], P. J. Mariette, Imprimeur de la Police, 1745

4to. 242x182 mm. Pagine 3, 1 bianca. Testatina figurata con corona e gigli di Francia. Traccia di gora. 

Prima edizione. Uno dei primi documenti che attesta l’introduzione della Massoneria in Francia. Si parla di “une Assemblee de quarante personnes de differens etats ... enfermez dans une grande chambre obscure, pour la reception … de trois ou quatre Frey-Maçons”. Segue la sentenza di condanna dell’oste Denis Leroy che aveva ospitato l’assemblea della “Compagnia” di cui egli era “Frere Servant”. Dachez: La maçonnerie, d’origine britannique connue, s’assemblant à huis clos, ne pouvait qu’attirer en France l’attention du pouvoir royal. Les poursuites furent cependant très modérées. Quelques arrestations eurent lieu, avec des condamnations légères. Après 1745, les perquisitions et les arrestations cessèrent. […] La police de l'époque attire l'attention du pouvoir royal sur les dangers que ferait courir à la monarchie absolue une telle « Société où l'on admet des personnes de tous États, conditions, religions, où il se trouve un grand nombre d'Étrangers ». Elle fait en conséquence défense « à tous traiteurs cabaretiers, aubergistes et autres de recevoir les dites assemblées de freys-maçons », ce qui ne les empêche nullement de continuer à se réunir, sous la protection de personnes de la haute noblesse, telles que le duc d'Antin. D'autres perquisitions eurent lieu de 1740 à 1745. Elles donnèrent lieu à des rapports de police très détaillés qui sont aujourd'hui une source précieuse pour les historiens de la franc-maçonnerie. Elles furent accompagnées d'arrestations et de condamnations légères, puis la franc-maçonnerie s'installa définitivement dans le paysage social français et les condamnations émanant du pouvoir royal cessèrent jusqu’à la fin du siècle.

Claude-Henry Feydeau De Marville, che firma questo rapporto, era all’epoca Lieutenant général de police di Parigi.

Roger Dachez, Histoire de la Franc-Maconnerie Francaise, 2003, p. 52.